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Le sang de nos prières

eBook - Roman
ISBN/EAN: 9782378773021
Umbreit-Nr.: 2326177

Sprache: Französisch
Umfang: 169 S.
Format in cm:
Einband: Keine Angabe

Erschienen am 24.07.2018
Auflage: 1/2018


E-Book
Format: EPUB
DRM: Digitales Wasserzeichen
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  • Zusatztext
    • <b>La langue de la haine et de la mort face aux mots de l'espoir, de la vie, de l'amour !</b><br><br>Bifide comme leur langue, ce roman parle des serpents parmi nous. Il ne parle pas la langue des serpents mauvais dont les atrocités parlent pour eux. Cette langue haineuse des islamistes de Boko Haram, dont les actes terroristes dune rare violence ont obscurci le quotidien et lavenir des populations de lExtrême-nord du Cameroun. Ce roman est une langue assoiffée de vérité qui sest emparée de la tragédie vécue par une femme et un homme. Djamila et Oumarou. Cette langue-vérité crue sinsinue en vous, y installe le drame, guette vos frissons quelle atténue avec lair chaud dun humour noir bienvenu. Ces deux « âmes cassées puis raccommodées comme on peut » sont les otages de la folie des hommes-serpents. Alors même que linsoutenable a entrepris de putréfier ce qui leur restait de vie, ils se retrouveront dans le camp des réfugiés dOlugu, où ils devront encore guérir ou mourir. Qui a peur du serpent Boko Haram boit déjà de son venin. Qui tue sa peur, tue le serpent, et brandit sa dépouille afin que les autres l'imitent. Pour raconter la vie qui triomphe, il y aura toujours une autre langue qui sera parlée, qui est loin dêtre une langue morte, qui est la langue innocente et prépondérante du serpent symbole de sagesse. Contre linsoutenable, il y aura toujours de braves hommes en rang de bataille. Avec nos soldats qui sont les plus courageux. Qui sont décidés à faire triompher la vie et la paix. Avec nos mots qui sont percutants. Et, lespoir en nous qui est tenace. Nous vaincrons ce serpent.<br><br><b>Laissez-vous surprendre par ce récit qui retrace l'histoire de Djamila et Oumarou, dont la vie a été déchirée par les islamiste de Boko Haram.<br></b><br>EXTRAIT<br><br>Jai subi cette punition comme si je lavais méritée. Jai donné mon consentement au diable. Je me suis abandonnée à ses sévices. Mais, on namadoue pas le diable avec de tels artifices. Il nest pas fait pour être amadoué. Cest le diable. Sa cruauté est sans fin. La mort est son amie. Elle boude les vivants que le diable a encore envie de tourmenter. Le diable et la mort nen ont pas fini avec moi.<br>Ousmane, mon mari. Toi, ma vie davant. Mon roi qui nest plus. Le diable ma pris ce que je te destinais. Il ne me reste que mon âme meurtrie que je destine à Allah. Lui seul peut réparer ce qui a été détruit. Lui seul peut détruire ceux qui détruisent. À présent, je me contente de prier. Pour mourir vite. Pour te retrouver. Pour enfin être ta femme. Pleinement. Nimporte où. Où que tu te trouves. Je te retrouverai certainement. Pour encore être ta femme. Personne dautre ne sera plus jamais mon mari dans cette triste vie.<br>À vous tous. Tous les morts que jai connus. Vous qui mavez connue. Priez tous pour que je meure vite! Jai hâte de vous retrouver.<br><br>À PROPOS DE L'AUTEUR<br><br><b>Béatrice AMMERA MENDO</b> est philologue, écrivaine et fonctionnaire de lAdministration publique camerounaise.<i>Le sang de nos prières</i> est sa seconde publication après<i>La vie se moque dêtre aigre-douce</i> (2014).

  • Kurztext
    • La langue de la haine et de la mort face aux mots de l&apos;espoir, de la vie, de l&apos;amour !Bifide comme leur langue, ce roman parle des serpents parmi nous. Il ne parle pas la langue des serpents mauvais dont les atrocites parlent pour eux. Cette langue haineuse des islamistes de Boko Haram, dont les actes terroristes d&apos;une rare violence ont obscurci le quotidien et l&apos;avenir des populations de l&apos;Extreme-nord du Cameroun. Ce roman est une langue assoiffee de verite qui s&apos;est emparee de la tragedie vecue par une femme et un homme. Djamila et Oumarou. Cette langue-verite crue s&apos;insinue en vous, y installe le drame, guette vos frissons qu&apos;elle attenue avec l&apos;air chaud d&apos;un humour noir bienvenu. Ces deux ames cassees puis raccommodees comme on peut sont les otages de la folie des hommes-serpents. Alors meme que l&apos;insoutenable a entrepris de putrefier ce qui leur restait de vie, ils se retrouveront dans le camp des refugies d&apos;Olugu, ou ils devront encore guerir ou mourir. Qui a peur du serpent Boko Haram boit deja de son venin. Qui tue sa peur, tue le serpent, et brandit sa depouille afin que les autres l&apos;imitent. Pour raconter la vie qui triomphe, il y aura toujours une autre langue qui sera parlee, qui est loin d&apos;etre une langue morte, qui est la langue innocente et preponderante du serpent symbole de sagesse. Contre l&apos;insoutenable, il y aura toujours de braves hommes en rang de bataille. Avec nos soldats qui sont les plus courageux. Qui sont decides a faire triompher la vie et la paix. Avec nos mots qui sont percutants. Et, l&apos;espoir en nous qui est tenace. Nous vaincrons ce serpent.Laissez-vous surprendre par ce recit qui retrace l&apos;histoire de Djamila et Oumarou, dont la vie a ete dechiree par les islamiste de Boko Haram.EXTRAITJ&apos;ai subi cette punition comme si je l&apos;avais meritee. J&apos;ai donne mon consentement au diable. Je me suis abandonnee a ses sevices. Mais, on n&apos;amadoue pas le diable avec de tels artifices. Il n&apos;est pas fait pour etre amadoue. C&apos;est le diable. Sa cruaute est sans fin. La mort est son amie. Elle boude les vivants que le diable a encore envie de tourmenter. Le diable et la mort n&apos;en ont pas fini avec moi.Ousmane, mon mari. Toi, ma vie d&apos;avant. Mon roi qui n&apos;est plus. Le diable m&apos;a pris ce que je te destinais. Il ne me reste que mon ame meurtrie que je destine a Allah. Lui seul peut reparer ce qui a ete detruit. Lui seul peut detruire ceux qui detruisent. A present, je me contente de prier. Pour mourir vite. Pour te retrouver. Pour enfin etre ta femme. Pleinement. N&apos;importe ou. Ou que tu te trouves. Je te retrouverai certainement. Pour encore etre ta femme. Personne d&apos;autre ne sera plus jamais mon mari dans cette triste vie. A vous tous. Tous les morts que j&apos;ai connus. Vous qui m&apos;avez connue. Priez tous pour que je meure vite J&apos;ai hate de vous retrouver.A PROPOS DE L&apos;AUTEURBeatrice AMMERA MENDO est philologue, ecrivaine et fonctionnaire de l&apos;Administration publique camerounaise. Le sang de nos prieres est sa seconde publication apres La vie se moque d&apos;etre aigre-douce (2014).

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